Le Village de Moustier


Le Village de  Moustier


Durant le 12ème siècle et le 13ème siècle, diverses appellations semblent retenues pour désigner le village :  Mosnasterio (1105-1113), Mosterio (1122), Monasterio10 (1114-1123), Monasteriis (1239), Mostier en Braibant (1243), mais c'est en 1260 que, dans une énumération des terres appartenant à l'Abbaye de Saint-Martin de Tournai, est mentionné le nom du village sous son aspect le plus proche de l'orthographe actuelle : "Moustiers".


L'étymologie de ce nom est connu : il signifie "sanctuaire", "cloître", "couvent", "monastère" ou encore "ermitage" (du latin "monasterium"). Au moyen âge, ce terme désigne aussi une simple église. Le mot "Monasterium" est probablement devenu "Monsterium", puis "Mosterium". A la suite de diverses transformations, le terme s'est introduit dans la langue romane sous la forme "Mostier", "Monstier" et "Moustier".


A l'origine, il forme une entité commune avec  Frasnes.


En 1112, l'Evêque de Cambrai, Burchard, transmet l'autel de Moustier, c'est-à-dire la possession de l'église et l'autorité sur ses paroissiens, notamment pour la perception de la dîme, à l'Abbaye d'Anchin, qui possède à l'époque la Ferme du Carmois.


En 1239,  l'Evêque de Cambrai, Gui Ier de Laon, exhorte l'Abbaye d'Anchin de séparer les deux paroisses de Moustier et de Frasnes.


Une charte-loi semble avoir été octroyée au village en 1274 par Jean Ier de Ligne.


Source : Jean Connart, Histoire de Moustier, village de la châtellenie d'Ath, ancien fief des familles de Moustier, de la Hamaide, de Ligne, de Lalaing, de Croy, de Harchies, de Pollhoye, du Bus et du Sart de Bouland.