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Il y est question de la vie et de l'oeuvre d'Yves de Lessines,
un moine cistercien qui vivait au treizième siècle.
C'était le quinzième abbé de Cambron,
dans le Comté de Hainaut.
Son oeuvre littéraire principale,
ce sont "Les Centuries",
un long poème composé de 1.000 quatrains.
Il y fait allusion à un grand nombre d'événements historiques de son époque,
et, surtout, à l'Ordre de Temple.
Un jour, alors qu'il n'était encore que le prieur de son monastère,
un templier flamand était venu demander conseil à son abbé.
C'est ainsi que les trois hommes avaient mis au point,
dans le plus grand secret,
la sauvegarde provisoire des biens les plus précieux pour les chevaliers templiers :
quelques reliques et reliquaires parmi les plus sacrés,
les principales archives de leur ordre,
et une quantité limitée de valeurs monétaires.
Il fallait pouvoir reprendre les activités de l'ordre
lorsque la tempête qui allait s'abattre sur lui serait passée.
En effet, des informations alarmantes leur étaient discrètement parvenues,
mais les supérieurs de l'ordre n'avaient rien voulu entendre.
Ce n'était pourtant pas la première fois qu'un tel péril se présentait.
Ce trésor fut rassemblé et acheminé vers la Maison de Saint-Léger,
puis transporté dans des tonneaux jusqu'à Wodecq,
où un abri sûr avait été préparé pendant la saison sèche.
Son emplacement est marqué par une très vieille poutre de chêne,
qui est marquée d'une globe et d'une croix.
Il se trouve sur une petite propriété située au lieu-dit "le Blanc Scourchet",
entre le lieu-dit "le Pré" et le lieu-dit "la Pierre", qui lui étaient circonvoisins.
C'était le sommet d'une colline,
en bordure de l'ancienne voie romaine venant de Bavay,
dans les "Terres de Débat" qui relevaient de Jehan d'Audenarde,
un vassal du Comte de Flandres, Gui de Dampierre.
L'Abbaye de Cambron avait une dépendance à proximité :
la Ferme de Cambronchaux.
Puis s'abattit l'offensive policière organisée par les légistes du roi,
appuyée par l'Inquisition, qui utilisa la torture de manière expéditive
dès les premières heures de l'arrestation des templiers.
Pour Yves de Lessines,
ce fut le début d'une longue attente solitaire...
Des années plus tard,
il resta le seul à connaître le secret.
C'est ainsi qu'il écrivit ses quatrains,
à la faible lueur d'une chandelle.
Il y fait référence à un grand nombre de toponymes,
qui devaient permettre à un envoyé de l'Ordre du Temple
de venir reprendre possession du dépôt.
C'est celui qu'il appelle "l'Attendu".
Mais l'Attendu n'est jamais venu,
et le trésor repose toujours dans sa cachette souterraine.
La tempête annoncée avait été un ouragan dévastateur pour l'Ordre du Temple,
partout sur le sol français.
Les templiers furent dispersés.
Ils durent trouver les refuges qu'ils pouvaient.
De leur ordre, il ne resta rien,
sauf un idéal et les immenses apports de civilisation
qu'il avait permis d'introduire dans le monde occidental.
Finalement, l'Ordre du Temple avait été aboli
par celui qui aurait dû être son protecteur naturel,
le Pape.
On devait même taire définitivement son nom.
Le Temple a survécu dans les consciences,
sinon dans les contrées où les Templiers ont trouvé un asile,
sous l'une ou l'autre forme...
Un jour, un homme retrouva la piste du secret.
Sa famille occupait la propriété du Blanc Scourchet
depuis des générations.
Il avait étudié la philologie et les écrivains du moyen âge.
Par le plus grand des hasards,
il s'était interrogé sur un texte connu de tout le monde :
les Prophéties de Michel Nostradamus.
C'est un ami qui lui avait fourré cette idée dans la tête,
sans aucune raison précise,
mais il voulut en avoir le coeur net,
en se rendant à la bibliothèque la plus proche
pour emprunter un exemplaire de l'ouvrage.
Il en était rapidement venu à la conclusion
que ce texte ne contenait aucune prophétie,
à part sans doute la prévision d'une éclipse solaire,
même s'il était écrit dans le style littéraire de l'énigme
et si la plupart des verbes étaient conjugués au futur.
Il l'avait d'abord lu et médité,
à la manière des sages.
Il l'avait ensuite disséqué et analysé,
à la façon des savants.
C'est ainsi qu'il en comprit progressivement toute la signification.
C'est ainsi qu'il put d'abord déterminer
qu'il avait été écrit quelque part entre la Dendre et l'Escaut,
par quelqu'un dont la langue maternelle était le picard,
plus de deux siècles avant sa publication.
C'est ainsi qu'il parvint ensuite à reconstituer toute l'histoire
et à identifier son véritable auteur :
Yves de Lessines, en latin : Ivo de Lessinis.
C'est ainsi qu'il retrouva, par la même occasion,
à travers un ensemble de toponymes caractéristiques,
ce qu'il convient d'appeler : les Derniers Chemins des Templiers.
Cet homme, c'est Rudy Cambier.
N'est-il pas l'Inattendu ?
Dès lors, il ne restait plus qu'à creuser la terre
pour trouver le trésor dont il était l'inventeur.
Mais ça, c'est une toute autre histoire.
En attendant, il reste à mettre en lumière tous les secrets du texte,
avec courage et intelligence, avec patience et persérance.
Ce lent travail d'élucidation, c'est un vrai travail de bénédictin...
La moisson est abondante, mais les ouvriers manquent.
Dès lors, notre association reste ouverte
à toutes les bonnes volontés et à tous les chercheurs sincères.
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